La France comptait 11,9 millions d'abonnements internet fin 2004

Le nombre d'abonnements à internet a progressé de 12,4% en France en 2004 grâce au succès des offres ADSL, tandis que le chiffre d'affaires total généré par les accès à internet s'est établi à 2 428 millions d'euros, selon l'Autorité de régulation des télécommunications (ART). Fin 2004, la France comptait 11,9 millions d'abonnements à internet, en hausse de 5,6% par rapport au troisième trimestre, peut-on lire dans son observatoire trimestriel publié mercredi. Au cours du quatrième trimestre 2004, le nombre d'abonnements haut débit a dépassé pour la première fois celui des abonnements bas débit pour s'établir à 6,5 millions fin 2004. Le nombre d'abonnements haut débit a ainsi progressé de 18,8% au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent, la hausse étant de 82,9% sur l'ensemble de l'année. Sur ces 6,5 millions d'abonnements haut débit, 6,07 millions concernaient une offre ADSL, en hausse de 20% par rapport au troisième trimestre. Sur l'ensemble de 2004, le nombre d'abonnements ADSL a progressé de 91,4%. Le nombre d'abonnements au câble a augmenté de 5% au quatrième trimestre pour s'établir à 454 000, soit une hausse de 15,3% pour l'ensemble de 2004. Parallèlement, le nombre d'abonnements au bas débit a reculé de 7% sur le trimestre à 5,4 millions, la baisse sur l'ensemble de 2004 étant de 23,3%. Le chiffre d'affaires généré par les accès internet au quatrième trimestre a progressé de 2% par rapport au trimestre précédent à 614 millions d'euros. Le haut débit a enregistré 445 millions d'euros de chiffre d'affaires au quatrième trimestre (+4,9%) et 1 648 millions sur l'ensemble de l'année. A 168 millions d'euros au quatrième trimestre, les revenus du bas débit ont reculé de 5,1% par rapport au troisième trimestre, totalisant 780 millions d'euros sur l'ensemble de l'année. L'ART explique la différence entre la hausse du nombre d'abonnements haut débit au quatrième trimestre (+18,8%) et celle du chiffre d'affaires haut débit (+4,9%) par la baisse du prix des abonnements et un décalage dans la comptabilisation des revenus - sur l'ensemble du trimestre - et celle du nombre d'abonnés - en fin de période.

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